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Secrétaire indépendante

Le parcours d'une secrétaire indépendante installée au Mans, mais qui travaille sur toute la France !

L'installation en tant que travailleur indépendant

Je suis régulièrement contactée par des personnes qui souhaitent en savoir plus sur le processus de l’installation. J’ai donc eu l’idée de rédiger cet article.

Même si mon exemple ne correspond pas à votre métier, il n’en reste pas moins que les différentes étapes peuvent être suivies dans le cadre de n’importe quelle autre activité.

En 2014, je recherchais des offres d’emploi dans le télésecrétariat traditionnel. Ce n’était pas concluant. Par contre, j’ai découvert le forum des télésecrétaires où j’ai constaté que des personnes étaient à leur compte et exerçaient cette activité en tant que prestataire de services. J’ai mis cette idée de côté et c’est en octobre 2015 que j’ai décidé de franchir le pas, suite à un nouvel entretien d’embauche décevant.

J’ai contacté l’administratrice du forum, Céline Lieffroy, afin d’acheter le pack d’installation. Toutes les personnes du forum vous diront la même chose : ce pack est une vraie mine d’or. Vous trouverez le détail de son contenu ici. Il permet également un accès complet au forum. Vous pouvez poser toutes vos questions, demander des avis, etc. Il y a toujours quelqu’un pour vous répondre et vous aider.

J’ai assisté à des réunions auprès de la CMA et de la CCI pour en apprendre davantage sur le statut d’auto-entrepreneur. J’ai également contacté des sociétés de portage salarial. Je me suis rapprochée de plusieurs coopératives d’activités et c’est au 1er avril 2016 que j’ai rejoint OXALIS SCOP. Pourquoi ce choix? La coopérative a un statut rassurant : vous êtes entrepreneur salarié. Vous bénéficiez des avantages d’un salarié tout en pilotant votre activité (échanges avec le client, choix des missions, décision de vos tarifs, etc.) Ensuite, vous faites partie d’un collectif : il est très gratifiant de pouvoir mutualiser ses compétences avec celles des autres entrepreneurs salariés dans le but d’être un ensemble. Enfin, si vous le désirez, vous pouvez devenir associé. Vous prenez part aux décisions qui régissent la coopérative. Votre voix compte autant qu’une autre. Bref, c’est une expérience très enrichissante qui vous permet d’être accompagné et conseillé.

Je n’ai pas rencontré de difficultés si ce n’est le choix du statut qui a été très rapidement limité : auto-entrepreneur (refus du propriétaire pour exercer à domicile), couveuse d’entreprises (activité non recherchée et places limitées), portage salarial (inadapté à mon profil). Avec le recul, je suis très heureuse que ces limites m’aient menée à OXALIS qui correspond parfaitement à mon mode de fonctionnement (remboursement des frais, un salaire lissé et assuré chaque mois, une visibilité sur le futur de mon activité, des clients qui valorisent ce choix, etc.).

Si je peux donner un conseil aux personnes qui souhaitent se lancer, c’est de valider le statut en premier lieu pour éviter d’aller dans n’importe quelle direction et perdre du temps.

Pour résumer, mon installation m’a pris 6 mois. Je suis devenue salariée de ma coopérative au bout de 11 mois d’activité.

Je recommande également le blog de Céline Lieffroy, dont la lecture est très enrichissante et vous offre une première approche.

Pour enrichir mon expérience, j’ai interviewé cinq télésecrétaires au parcours différent et instructif. Je les remercie de s’être prêtées au jeu!

Céline Lieffroy (Ille-et-Vilaine) est installée depuis 2009 et s’est spécialisée en retranscription audio depuis 2013/2014. Elle est en coopérative d’activités (Oxalis) et exerce exclusivement à distance. http://maia-secretariat.fr

 

 

Véronique Fabert (Meurthe-et-Moselle) est installée depuis 2016 et s’est spécialisée en permanence téléphonique. Elle est en couveuse d’entreprises (Cohérence Projets) http://osecretariat.com

 

 

Alexandra Moser (Gironde) est installée depuis octobre 2016 et propose des prestations administratives et organisationnelles. Elle est auto-entrepreneur. http://www.am-ai.fr/

 

 

Angélique Auer (Bas-Rhin) est installée depuis août 2014 sous le statut auto-entrepreneur. Elle faisait de la prospection téléphonique pour ses clients. Aujourd’hui, elle souhaite se diriger vers de l’assistance administrative et commerciale sur site. http://ried-secretariat.com

 

Isabelle Arcas (Haute-Garonne) s’est installée depuis décembre 2014 sous le statut auto-entrepreneur. Elle propose des services de secrétariat administratif et commercial. http://telesecretariat-services.com

 

>>> As-tu collecté beaucoup de renseignements pour prendre ta décision?

Céline : Avant de me lancer, en 2009, je voulais surtout m’assurer qu’il était possible de vivre de cette activité. C’est la raison pour laquelle, j’ai rejoint le forum des secrétaires indépendantes. Je venais de déposer le bilan de ma librairie et j’avais trouvé un CDD de 6 mois, mais il était important pour moi de me remettre à mon compte.

Véronique : J’ai contacté la CCI de Lorraine à Nancy afin de leur faire part de mon projet. J’ai été dirigée vers une couveuse d’entreprises, Cohérence Projets. La couveuse s’est ensuite chargée de tout, et j’avoue que c’était un véritable soulagement : c’est elle qui s’est chargée de présenter mon projet devant un jury.

Alexandra : J’ai acheté les livres : «Devenir télésecrétaire» de Nathalie Crépin et «L’auto-entrepreneur pour les nuls». Courant 2016, j’ai fini par acheter le pack d’installation et accéder au forum des télésecrétaires, qui a été une grande source d’informations et surtout de soutien pour me rassurer. Ils ont été mes meilleurs outils. En dehors de cela, je dirais que non. Le besoin de faire coïncider ma vie professionnelle à ma vie personnelle était mon moteur principal.

Angélique : Pas tant que ça, j’étais persuadée (et je le suis encore) que les secrétaires indépendantes ont un bel avenir devant elles. Je n’ai pas longtemps hésité à me lancer et je me disais que je ne risquais rien : si cela fonctionne, tant mieux, sinon, je pouvais «fermer» mon auto-entreprise (c’est d’ailleurs pour cela que j’ai choisi ce statut).

Isabelle : Je me suis beaucoup documentée sur la faisabilité du projet. Internet a été ma plus grande source d’information (sites institutionnels, journaux économiques, financiers, juridiques…). J’ai trouvé également des informations sur des groupes Facebook spécialisés de professionnelles (entre autres : «Le coin des télésecrétaires», «TLS entre pro», «Transcription, secrétariat juridique et médical»).

>>> Quelles démarches as-tu effectuées?

Céline : Je me suis rapprochée d’une coopérative d’activités parisienne, Coopaname, avec qui j’ai d’abord signé un contrat d’accompagnement, avant d’en devenir entrepreneure-salariée en mars 2010, puis associée. Aujourd’hui, j’exerce au sein de la coopérative Oxalis dont je suis également associée.

Véronique : J’ai découvert le site internet de Croquefeuille, le forum des télésecrétaires. Une vraie mine d’or! Je voulais savoir ce qui se faisait, même si chaque personne a un profil et des domaines de compétences différents. J’ai ensuite pris contact avec Céline afin d’acquérir le pack d’installation.

Alexandra : En 2015, j’ai surtout consulté le blog de Croquefeuille et le forum des télésecrétaires, ainsi que le site de l’APCE (devenu Agence France Entrepreneur) qui est très bien fait. J’étais inscrite à Pôle Emploi, mais ils ne m’ont pas aidée. J’ai contacté deux coopératives proches de chez moi : B! Bx et Co’Actions. J’ai beaucoup accroché avec la mentalité et l’esprit d’équipe de B! Bx, mais j’ai eu peur du montant de chiffre d’affaires à atteindre pour être rentable, par rapport à une micro-entreprise et ses charges réduites.

Angélique : Avant de franchir le cap, j’ai fait des recherches pendant au moins 2 ans. J’ai lu plusieurs articles sur les différents statuts possibles (surtout auto-entrepreneur), principalement sur le site AFE. J’ai également effectué une étude de marché, mais les résultats n’étaient pas très concluants... J’ai contacté le RSI et le Pôle Emploi.

Isabelle : J’ai effectué mes démarches seule. Je n’ai contacté aucun organisme. Mon projet était déjà en maturation depuis un long moment. Le statut d’AE à l’époque ne nécessitait pas de faire le Stage de Préparation à l’Installation. Je me suis inscrite en ligne et tout a suivi son cours. J’ai reçu mon numéro de SIRET et j’ai démarré rapidement mon activité.

>>> Pourquoi ce choix de statut?

Céline : Pour connaître les raisons de mon choix et les avantages de ce statut, je vous invite à lire mon article : «Faire le choix de la coopérative» publié sur Croquefeuille. En résumé, je dirais que j’ai besoin de cette dynamique collective pour m’épanouir dans un projet professionnel.

Véronique : Je souhaitais tester mon activité en grandeur réelle, mais sans passer par le statut auto-entrepreneur que je ne trouvais pas adapté (notamment à cause du peu de protection qu’il offre). Je voulais être accompagnée, car je ne me voyais pas être lâchée dans la nature. Je souhaitais également continuer à bénéficier du statut de salariée.

Alexandra : Le statut EI en micro permet de se tester sans avoir de pression au départ grâce aux charges réduites. Le télésecrétariat n’implique pas beaucoup de dépenses ou frais annexes et ce n’est donc pas handicapant de ne pas les déduire du chiffre d’affaires pour le calcul de charges. J’ai aussi eu droit à l’ACCRE pour les trois premières années, qui offre une réduction de charges supplémentaire.

Angélique : Pour moi, c’était une évidence, le statut auto-entrepreneur est celui qui me correspondait le mieux : pas de frais, pas de grandes prises de risques...

Isabelle : Ce statut (auto-entrepreneur) était le plus simple pour démarrer une activité sans prendre de risque financier pour moi, pour mon patrimoine, pour ma famille.

>>> As-tu rencontré des difficultés?

Céline : La première difficulté était de trouver rapidement des clients. Aujourd’hui, la difficulté réside à jongler entre les différents contrats et missions. La charge de travail peut être inégale d’un mois sur l’autre, avec des périodes particulièrement chargées.

Véronique : Les seules difficultés rencontrées sont celles que je me suis créées. J’étais alors en CDI et j’ai eu beaucoup de mal à demander une rupture conventionnelle à mon employeur. Paradoxalement, j’avais peur qu’il n’accepte pas, mais aussi qu’il accepte : lâcher un CDI pour se lancer dans l’inconnu n’a pas été évident.

Alexandra : Une fois les renseignements pris, j’ai fait mon immatriculation en ligne. Il y a eu un raté, car j’ai fait l’inscription sur Guichet entreprises, mais le dossier n’a pas été envoyé à la CMA (ils ont reçu un dossier vide) et j’ai donc dû refaire les démarches directement auprès de la CMA. Trois semaines ont été perdues, mais ce n’était pas préjudiciable.

Angélique : Ce qui a surtout été difficile fut le regard de mon entourage, pas grand monde ne croyait en mon projet. C’était très dur psychologiquement, car on a tendance à se remettre en cause, mais j’ai rapidement arrêté de me poser des questions et j’ai décidé que j’allais tout faire pour leur prouver que ça allait fonctionner! Trois ans après, j’ai gagné mon pari.

Isabelle : La difficulté arrive dans la recherche de clients. Même en étant préparée et bien consciente de la difficulté que représente la prospection, cela n’a pas été simple au début. Je me demande si on peut vraiment se préparer à cette difficulté-là…

>>> Peux-tu donner quelques conseils à celles et ceux qui souhaiteraient s’installer?

Céline : J’ai l’impression que beaucoup se lancent très vite, sans assez de préparation. Finalement, les personnes se découragent faute de trouver suffisamment de clients, alors qu’elles n’ont finalement peu ou pas étudié le marché. Faire une étude de marché ne consiste pas simplement à diffuser un questionnaire dont la seule chose qui nous intéresse est de savoir si les gens sont intéressés par nos services ou non. L’étude du marché permet de savoir qui sont les clients potentiels, leurs besoins, les solutions dont ils disposent déjà, ce que proposent les autres télésecrétaires, à quels tarifs, calculer le chiffre d’affaires qu’il me faudra atteindre tous les mois pour vivre de mon activité, savoir à quel tarif vendre mes services… And last but not least, comment me faire connaître pour trouver des clients?

Véronique : Ce serait de bien peser le pour et le contre. Créer son entreprise de télésecrétariat est une décision qui se mûrit. Il faut avoir les épaules pour s’occuper de tout, pour ne pas flancher face aux moments difficiles. Une fois passé le pas de la décision, il faut s’occuper des démarches, de l’aspect commercial, de la prospection, etc. C’est parfois un peu lourd à porter.

Alexandra : Il faut être passionné par le métier pour que la motivation soit suffisante. Se pose également la question : «suis-je crédible?» J’ai trouvé de nombreux sites avec des fautes d’orthographe, mal présentés, donnant une impression «brouillon». Il est aussi primordial de faire jouer son réseau. Les chambres de métiers proposent des formations aux auto-entrepreneurs sous le statut d’artisan, il faut en profiter!

Angélique : Prospecter, prospecter et prospecter! Après, au bout de quelques mois voire années, le bouche-à-oreille se fait tout seul...

Isabelle : Ne pas le faire sur des idées reçues en pensant que ça va se faire tout seul. Laisser de côté ses réflexes de salarié et se dire que l’on devient chef d’entreprise. Être conscient qu’il va falloir trouver des clients. Cette partie occupe une très importante partie de son temps de travail. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide, de l’accompagnement auprès de personnes déjà lancées, mais ne pas compter que sur ces personnes et faire preuve d’initiatives et d’autonomie pour créer son propre projet.

>>> Si c’était à refaire? (Toutes partagent le même avis : ne rien changer!)

Céline : Mon activité de télésecrétaire devait me permettre de rebondir et de trouver un nouvel équilibre après la fermeture de ma librairie. Elle a parfaitement répondu à mon attente.

Véronique : J’ai beaucoup appris sur moi en une année, j’ai fait des choses dont je ne me soupçonnais pas être capable, j’ai effectué des missions intéressantes, j’ai rencontré de nouvelles personnes, et se lancer en tant qu’indépendante est très exaltant. J’avais perdu la motivation de travailler. Aujourd’hui je l’ai retrouvée.

Alexandra : Cette expérience est enrichissante, j’ai fait de magnifiques rencontres (même virtuellement) et j’ai agrandi mon réseau. J’échange avec des personnes qui sont passionnées et montrent que beaucoup de choses sont possibles avec de l’envie. Toutefois, je pense que cette aventure sera temporaire pour moi (quelques années), car j’ai d’autres projets, plus en lien avec l’éducation. J’aimerais concilier les deux, en prospectant par exemple auprès d’associations et de professionnels qui sont dans le domaine de l’éducation.

Angélique : Je suis ravie de m’être lancée... Un seul regret : ne pas avoir fait l’acquisition du pack installation plus tôt. Je l’ai acheté lorsque j’étais installée depuis quelques mois.

Isabelle : Même si ce n’est pas toujours simple, le travail indépendant offre une liberté qui n’a pas de prix.

Si vous avez des questions sur les étapes à réaliser pour travailler à son compte, vous pouvez les poser dans les commentaires de cet article.

Je ferai mon possible pour y répondre :)

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J
Bonjour,<br /> <br /> Je pense de plus en plus à devenir secrétaire médicale indépendante dans un premier temps en 2eme activité. Je travaille actuellement en radiologie depuis 17 ans. Ce qui me plairais c’est me spécialiser dans la retranscription audio mais également dans la gestion des impayés. Pensez vous que c’est une bonne idée? Mais quelle structure choisir : auto entrepreneur ? Micro entreprise ?<br /> J’ai lu beaucoup de chose sur internet mais difficile de faire un choix. Merci pour votre aide
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A
Bonjour Jessica,<br /> Si je comprends bien, vous êtes actuellement salariée (à temps partiel ?) et cette activité indépendante viendrait en complément. C'est également mon cas. Je travaille en CDI temps partiel dans une association. Je suis indépendante le reste du temps :) <br /> Pour ma part, j'ai choisi le statut de la coopérative d'activités et d'emplois. Certes, on peut penser que les charges sont plus importantes qu'en micro-entreprise mais vous bénéficiez d'une réelle protection sociale et d'indemnités chômage en cas d'arrêt de votre activité. L'argument qui a été décisif pour moi a été de constater que ce statut me permettrait de cotiser dans les mêmes caisses. Au lieu d'avoir des revenus séparés qui vous procurent deux sources d'allocations retraite, vous n'en avez qu'une. De plus, cela permet d'augmenter votre base pour le calcul. En micro-entrepreneur, si vous n'atteignez pas le seuil minimum, vous ne touchez rien alors que vous pourriez avec un statut "entrepreneur salarié".<br /> Rien est figé dans le temps. J'ai déjà rencontré des télésecrétaires qui ont changé de statut en cours de route. C'est totalement envisageable et cela permet d'expérimenter le meilleur choix.<br /> Bon courage !
F
bonjour, <br /> dans aucun article je n'ai pu trouver le prix du pack d'installation ? <br /> est-il -possible de la connaitre<br /> merci d'avance<br /> cordialement
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A
Bonjour,<br /> Merci pour votre message.<br /> Je vous invite à contacter sa rédactrice, Céline LIEFFROY. Voici son adresse : celine@croquefeuille.fr <br /> Cordialement
R
bonjour !<br /> je souhaite me lancer également, c'est un super article !<br /> je souhaiterais savoir si vous aviez d'autres conseils ou sites/livres à conseillers pour en savoir le plus possible! <br /> merci super blog.
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A
Bonjour Rebecca,<br /> Merci pour votre intérêt :) <br /> Personnellement, je me suis uniquement appuyée sur les ressources citées dans cet article. Elles sont déjà très complètes et vous demanderont beaucoup de temps pour leur lecture. Selon moi, il est également préférable de se limiter dans ses sources afin de ne pas partir dans trop de directions. Toujours privilégier la qualité à la quantité ;)<br /> Bonne continuation et félicitations pour votre projet d'installation.
H
Bonjour Adeline, <br /> <br /> Vraiment hâte que vos prochains articles de blog soient en ligne, les derniers étaient très instructifs !<br /> <br /> Au plaisir de vous lire.<br /> Virgine.M
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A
Bonjour Virginie,<br /> Je vous remercie pour votre aimable commentaire. Un nouvel article va prochainement arriver. Merci pour votre fidélité :)
C
bonjour, votre blog est gravement sympa, et surtout votre article est vraiment intéressant
Répondre
A
Merci beaucoup. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour m'en occuper ces derniers mois, mais quelques articles sont en préparation.